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Ulysseblog

7 mars 2019

OMAN

24 Février 2019 :

Nous voici à la veille de notre départ pour Oman . Les réservations sont effectuées, le visa est préparé et la valise est presque prête.

Nous partons demain matin par un vol de la compagnie Qatar Airways à 8h45 avec un avion A380 en passant par Doha. Nous arriverons à l'aéroport de Mascate vers 22h20 heure locale. Le décalage horaire est de 3 heures avec la France.

Quelques données sur le pays : ce pays de 4 600 000 habitants environ se répartit sur une surface de 309 550 km2. Depuis 1970, le sultan Qaboos bin Saïd est au pouvoir.

La monnaie est le Rial et vaut environ 2,30 €.

25 février 2019 :

Nous voici arrivés à Mascate après cette journée d'avion qui s'est bien passée.

Après un réveil très matinal, nous avons pris notre premier avion à 8h45 pour Doha , la capitale du Qatar. Nous sommes partis en A380 et je dois bien avouer que cet avion est une petite merveille : silencieux, stable et puissant. C'est dommage qu'Airbus ait décidé d'arrêter la production. Nous sommes arrivés au Qatar vers 17h10. En attendant notre prochain avion pour Oman, nous avons pris une petite part de pizza . Vu l'arrivé tardive à Mascate, nous nous sommes permis cette petite folie.

Notre vol suivant est parti à 19h30 pour arriver sur Mascate vers 22h10 , heure locale . Nous avons pris un A350, très puissant au décollage .

Après avoir passé l'immigration et récupéré nos bagages, nous nous sommes dirigés vers Europcar pour louer une Nissan Sunny. C'est une belle voiture confortable puis nous nous sommes dirigés vers notre hôtel, le Tulip inn . Comme l'hôtel était complet ce soir, nous avons eu le droit à une suite pour cette nuit. Il n'y a pas que Pamela et William qui en bénéficient...

26 février 2019 :

Nous voici partis pour une journée de visite du grand Mascate et tout d'abord la grande mosquée du sultan Qaboos,superbe édifice construit en 2001,alliant modernisme et tradition. La salle de prières des hommes est magistral aussi bien pour sa démesure que par les matériaux utilisés.

Après cette visite, nous partons au Royal Opera House, un monument récent datant de fin 2011, où se jouent évidemment de nombreux opéras et concerts. L'auditorium est magnifique avec ses beaux fauteuils rouges et ses tablettes numériques pour voir la retransmission télévisée et les traductions.

Nous partons ensuite vers les quartiers historiques de Mascate qui est la plus petite capitale du monde si on ne considère que cette partie de la ville. C'est très calme, très fleuri et peu de monde dans les rues. Nous nous baladons dans la cité royale fortifiée depuis le 16e siècle , époque de la présence portugaise à Mascate. Sur place, trois monuments sont remarquables : les deux forts Al Mirani et Al Jalali et le Alam Palace, l'une des résidences du sultan Qaboos.

Nous partons ensuite au musée national qui fait face au palais du sultan . Ouvert en juillet 2016, ce musée élégant nous présente l'histoire et les traditions du pays depuis l'apparition de l'espèce humaine dans la péninsule d'Oman jusqu'à aujourd'hui, très intéressant.

Nous nous arrêtons ensuite au Riyam park le long de la corniche, identifiable grâce à sa tour en forme d'encensoir puis nous nous dirigeons vers Mutrah , son port et son souk . La vie y est beaucoup plus animée. Nous nous baladons dans le souk aux multiples échoppes avant d'aller prendre un petit cocktail de fruits dans un coffee shop.

Le soir, nous dînerons sur la corniche au restaurant royal house ( humous et falafels , mixed seafood pour moi; poulet épicé et mixed grilled pour Franck).

27 février 2019

Ce matin, nous partons explorer la région de la Batinha qui se trouve au nord de Mascate. Notre première étape nous amène à Barka ,ville célèbre pour ses combats de taureaux . Nous voulions visiter le fort mais celui-ci était en restauration . Nous partons alors vers Bait Na' Man , une imposante maison à l'allure d'un château fort qui fut construite au XVIIe siècle. C'était un lieu de rencontre pour les armées et les voyageurs. Un guide nous en fait la visite de façon très instructive.

Nous partons ensuite au pied de la montagne vers la ville de Nakhal et son magnifique fort . Si les fondements sont très anciennes, la citadelle fut agrandie au XVIIe siècle. La visite est très intéressante et le panorama sur la palmeraie et les montagnes est magnifique.

Nous continuons notre chemin vers les sources d'eau chaude d'Al Thawarah, après avoir traversé la palmeraie. Là coule un falaj venant d'une source d'eau chaude. Nous nous baladons le long de ce cours puis je prends un bain dans un bassin d'eau chaude ( Franck n'a pas osé). J'ai bu également un bon jus de dattes ( Franck n'a pas aimé).

Nous redescendons ensuite vers la côte à Sawadi pour clore cette journée au bord de la plage face à des îles . Beaucoup d'omanais aiment venir s'y rendre.

Nous revenons sur Mascate et dînons à Matrah. Nous avons pris un excellent velouté aux champignons pour moi et au poulet pour Franck, un poulet masala pour moi et un butter chicken pour Franck.

28 février 2019 :

Nous partons ce matin vers l'intérieur du pays au pied de la montagne du Hajar occidental à Nizwa. Cette charmante ville fut la capitale du pays aux VIe et VIIe siècles et fut l'une des premières villes du sultanat à se convertir à l'islam. Nous allons visiter le château et le fort qui ont été rénovés de façon magistrale dont les bases actuelles furent édifiées au XVIIE siècle.

Après cette visite, nous allons nous sustenter dans un coffee stop puis partons faire quelques achats dans les souks artisanaux puis visitons les différents souks qui dans l'après-midi ne sont plus très actifs .

Nous repartons ensuite vers le village de Birkat Al-Mawz et nous nous promenons autour du fort et la palmeraie dans le vieux village abandonné.

Puis nous repartons sur Mascate. Les routes sont excellentes, de grandes expressway desservent les villes , la conduite y est facile. Seul l'intérieur de la montagne ne peut être fait qu'en 4x4. D'ailleurs , à Mascate, c'est comme aux USA, on ne se déplace qu'en voiture pour aller d'un point à l'autre. Un plein d'essence n'est pas cher, cela nous revient aux alentours des 17€.

Le soir, nous allons dîner dans le quartier de Al Khuwair dans un restaurant turc "turkish house" ( assortiments d'entrée, kebab au poulet avec frites).

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29 octobre 2018

MADERE

L'île de Madère, qui est une région autonome du Portugal depuis 1976, est située dans l'Océan Atlantique à 967 km de Lisbonne. Elle est réputée pour ses fleurs exotiques, ses vignes, ses falaises vertigineuses et ses rochers volcaniques mais aussi pour le joueur de football Ronaldo qui est né et a vécu ici.

* Quelques données : - capitale : Funchal

- superficie : 740 km²

- population: 255 000 habitants.

 * Lundi 22 octobre 2018 : 

Le voyage en avion s'est très bien passé, bonne synchronisation et les avions étaient à l'heure . Je suis parti de l'aéroport d'Orly Ouest à 10h45 avec un vol de la TAP en faisant une escale à Lisbonne. Arrivé vers 12h15, heure locale, je me suis dirigé vers la porte d'embarquement pour Madère.

Nous sommes partis à l'heure à 13h30 et sommes arrivés à 15h15 à l'aéroport Cristiano Ronaldo de Madère situé à une vingtaine de kilomètres de Funchal.

L'équipage sur les deux avions était professionnel . Seuls le petit sandwich et la boisson avaient un goût de trop peu.

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J'ai emprunté ensuite l'aerobus qui m'a emmené près de l'hôtel Do Carmo où je dormirai pendant ces 6 jours. C'´est un hôtel situé dans une rue calme un peu vintage mais propre et confortable. Chaque chambre fait l'objet d'une grande photo en noir et blanc sur des vedettes de cinéma . J'ai eu le droit à celle de Walt Disney et de Mickey ( bien trouvé).

Je suis allé ensuite me promener dans Funchal . C'est une ville très charmante , facile à faire à pied puisque elle est étendue sur 2 kilomètres. Je suis allé me promener le long de la mer le long de la marina et du port jusqu'au musée Cristiano Ronaldo . Puis je suis allé dans le très joli parc Santa Catarina avant de retourner par le quartier autour de la cathédrale et la très charmante vieille ville , là où la première cité a été créé par les Européens. Une partie des murs et surtout des portes d'entrée sont recouvertes par les artistes de l'île .

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J'en profite pour prendre un petit vin de Madère ( doux) avant d'aller dîner dans le quartier autour de là cathédrale. Pour ceux qui veulent toujours savoir ce que je mange, c'était soupe de tomates,oignons et œuf, puis une truite avec légumes.

* Mardi 23 octobre 2018 : 

Cette deuxième journée à Madère se fait sous le soleil ce qui n'est pas évident sur cette île soumise aux aléas climatiques. La température était de 24 degrés et au soleil il faisait bien chaud.

J'ai commencé ma matinée par la visite du marché des Laboureurs où on vend des fleurs,des fruits, des légumes mais aussi du poisson (thon,sabres noirs...).

Puis je suis allé me balader à nouveau dans la vieille ville.Je me dirige ensuite vers la station de téléphérique pour me rendre à Monte pour visiter le jardin tropical. Un bateau de croisière a accosté ce matin et ce sont des centaines de croisiéristes qui attendent de prendre eux aussi le téléphérique. Je prends mon mal en patience et au bout de 45 minutes j'ai pu monter dans une cabine qui m'emmènera 15 minutes plus tard à Monte .

Je vais visiter l'église Notre-Dame de Monte qui est la sainte patronne de Madère. Cette belle église en basalte et chaux renferme le tombeau de l'empereur Charles 1er d'Autriche qui trouva refuge sur l'île après la Première guerre mondiale. n bas de l'église se trouvent les carreiros , les fameux paniers en osier où on s'installe et sont poussés par des canotiers jusqu'à Funchal. C'est un spectacle amusant à voir.

Je continue en visitant le jardin tropical Montée Palace . C'est l'un des plus beaux jardins de Madère . Il appartient à Jose Bernardo , un riche homme d'affaires portugais. On descend un long chemin en pente décoré d'azulejos représentant les grandes étapes de l'histoire du Portugal jusqu'au lac central assez monumental. Le Monte palace est une ancienne propriété devenue hôtel mais il ne se visite pas. Les jardins orientaux sont magnifiques avec ces portiques rouges, ces Bouddhas ou encore les carpes Koï.

Je vais visiter un jardin tout aussi magnifique, le jardin botanique. Il faut que je prenne un deuxième téléphérique puisque cet endroit se trouve sur un autre versant de la montagne.Le jardin botanique à une superficie de près de 80 000 m2. On déambule à travers les différentes zones : les plantes succulentes, les plantes chorégraphiées, les topiaires, les plantes aromatiques et médicinales...

Après cette journée bien remplie, je vais dîner le soir au restaurant "À Cuba" et déguster un bon poulet genevese accompagné de pains traditionnels Bolo do Caco.

* Jeudi 24 octobre 2018 :

Aujourd'hui, j'ai décidé de prendre une excursion d'une journée qui me mène vers le nord et l'est de l'île. En effet, il existe des bus mais pas très fréquents pour cette partie de Madère et je verrai plus de lieux en une journée.

Un minibus m'attend devant l'hôtel , du crachin tombe . Le guide nous explique qu'il y a trois saisons en une journée à Madère. Et c'est vrai, le ciel nuageux laissera la place à un beau soleil par la suite , sauf sur les hauteurs des montagnes baignées par les nuages.

Nous commençons notre visite par Camacha, un petit village connu pour être la petite capitale de la vannerie . Dans la region, on trouve beaucoup de saules dont on récupère les tiges pour la fabrication d'objets. Cet endroit est aussi connu pour être le lieu où s'est déroulé en 1875 le premier match de football du Portugal.

Nous partons ensuite vers le Pico do Ariero culminant à 1 810 mètres et est l'un des trois sommets les plus hauts de l'île . Malheureusement, nous ne verrons rien de ce magnifique panorama car envahi par les nuages, nous ne voyons que du blanc.

Puis nous partons sur Ribeiro Frio, un endroit verdoyant à 850 mètres d'altitude, célèbre pour ses élevages de truite . C'est aussi un point de départ pour de nombreuses randonnées dans la région.

Nous nous dirigeons ensuite vers Faial, village étendu sur deux petits plateaux au bord de mer. De cet endroit, nous pouvons admirer le Penha d'Águia , massif montagneux de près de 600 mètres de haut. Il tient son nom d'une colonie d'aigles pêcheurs qui y nichaient jadis.

Nous partons ensuite pour Santana , une des plus importantes villes de la côte nord ( euh ....seulement 8 000 habitants) mais connue pour ses fameuses demeures avec toit de chaume triangulaire tombant jusqu'au sol, les casas de palha. Nous faisons une étape ici pour déjeuner .

En en début d'après-midi, nous partons pour le Col de Portela où nous pouvons admirer un magnifique panorama sur le Penha d'Águia et le petit port tranquille de Porto Da Cruz.

Nous nous dirigeons ensuite vers Ponta de Saõ Lourenço, a l'extrême est de l'île. Nous arrivons au milieu de sereins paysages minéraux de toute beauté.

Nous finissons enfin notre parcours par la visite de Machico. C'est ici qu'en 1420 le capitaine Joaõ Gonçalves Zarco accompagné de Tristaõ Vaz Teixeira, sous les ordres du roi Henri le Navigateur, ont pris possession de Madère . C'est la deuxième plus grande ville de l'île et capitale éphémère jusqu'en 1496.

Je vais me balader le long de la plage et du petit port de plaisance puis visiter l'église Matriz Nossa Senhora da Conceiçaõ, qui date de 1425, de style manuelin.

Nous repartons ensuite sur Funchal et arrivé à l'hôtel , de grosses averses se sont mises à tomber qui vont durer plusieurs heures. En soirée, je me décide à sortir pour aller dîner au restaurant O Garrafao ( soupe de poissons, filets de porc avec légumes et un petit poncha m'est offert en digestif).

* Vendredi 25 octobre 2018 :

En ce début de matinée ensoleillée, je me dirige vers la station de bus pour me rendre à Cabo Girão. Ce n'est pas, au premier abord, facile de trouver l'emplacement exact de la station car trois compagnies de bus se partagent l'île . Pour l'ouest, il s'agit de la compagnie Rodoeste. Il me faudra presqu'une heure pour parcourir une quinzaine de kilomètres.

Cabo Girão est une attraction majeure à Madère . Nous sommes au-dessus d'une falaise de 580 mètres de haut à laquelle on a accroché un belvédère au-dessus du vide avec en partie un plancher de verre. Bravant mon vertige, je suis monté dessus et effectivement le panorama est époustouflant.

Après cette visite et un double expresso, j'ai voulu reprendre le bus pour aller à Câmara de Lobos mais comme je ne savais pas à quelle heure il allait passer , je me suis décidé à descendre un chemin à travers les champs en terrasses jusqu'au bord de mer . C'est pentu mais pas très difficile à faire . Je n'aurai certainement pas fait la montée. 45 minutes plus tard et avant l'arrivée des nuages venant de la montagne, enonciateurs de pluie, je me retrouve à Câmara de Lobos , un charmant petit port de pêche. Pour la petite histoire, le lieu fut baptisé " la chambre des loups" car quand les premiers explorateurs de l'île , Zarco et Teixera , ont découvert cet endroit, il y avait une importante colonie de phoques moines ( ou loups marins) .

Je me promène dans ce village avec son petit quartier de pêcheurs et ses barques colorées. Ce fut également l'endroit où Winston Churchill y demeura pour écrire ses mémoires après sa défaite aux élections de 1945.

Comme prévu, la pluie est arrivée et je me suis réfugié sur la terrasse d'un café pour manger un bon pudding au caramel.

En milieu d'après-midi, je reprends le bus pour retourner à Funchal et décide d'aller visiter la cathédrale construite au XVe siècle par les Chevaliers de l'ordre du Christ et l'église do Collegio ( appelée aussi église st Jean l'évangéliste) dont l'édification débuta en 1629 mais ne s'acheva qu'au XVIIIe siècle. Les jésuites de l'île qui disposaient de nombreuses terres viticoles utilisèrent une bonne partie de leurs revenus dans l'Ornementation de cette église . Cette église est placée sur la praça do Municipio dont le pavage est en écailles de poisson.

Avant de rentrer à l'hôtel, un petit apéritif de rigueur me sera servi en terrasse du café Theo's ( verre de Madère sec).

En soirée , je dîne dans un petit restaurant tenu par un couple âgé . Au programme, soupe de légumes et daurade grillée avec petits légumes.

 

Samedi 26 octobre 2018

Cette journée sera plutôt calme . Je pars ce matin sous le soleil prendre le bus de la compagnie Sam pour Santa Cruz.

C'est une agréable petite cité avec un charmant centre-ville et un front de mer planté de palmiers joliment aménagé. C'est vraiment très calme , peu de gens et de touristes .

Je vais d'abord visiter l'igreja Matriz, la plus grande église de l'île (après la cathédrale de Funchal) qui date du XVIE siècle. Puis je vais me balader dans le centre-ville avec son pavement de petits galets gris et ronds et remonter le front de mer où l'on sent l'iode. Comme l'aéroport n'est pas loin, on peut voir quelques avions atterrir. Puis je vais prendre une petite boisson dans une petite cafétéria genre kiosque avec sa paisible terrasse.

Je reprends le bus ensuite pour Funchal et me dirige à nouveau vers ce très joli parc Santa Catarina voir la statue de Sissi que je n'avais pas vue et la quinta Vigia, le siège du gouvernement régional . Ce fut aussi la résidence de l'impératrice d'Autriche Elizabeth quand elle est venue à Madère. Malheureusement, on ne peut pas visiter cette quinta.

J'en profite pour déguster une bonne tarte aux pommes avec un jus d'orange dans ce jardin et je repars sous de grosses averses d'eau . Heureusement que j'avais mon parapluie acheté au Japon avec moi. Je me suis protégé sous des arcades puis j'a continué ma promenade dans le quartier San Pedraõ et dans la vieille ville. En fin d'après-midi, avant de rentrer à l'hôtel, je me prends un petit apéritif au café do Teatro ( verre de Madère doux) .

Le soir, dîner au café del mar avec au programme une soupe de tomate et une pizza café del mar ( crevettes, bacon , fromage....).

Dimanche 27 octobre 2018:

Voici ma dernière journée à Madère qui va être très calme. Le matin, en me réveillant, de grosses averses se sont mises à tomber. Je suis donc resté une bonne partie de la matinée dans ma chambre.

Vers midi , je suis parti faire quelques petites emplettes. La ville est concentrée ce week-end sur un triathlon européen. La plupart des rues sont interdites à la circulation.

Je m'étais proposé de rester à Funchal aujourd'hui pour visiter quelques musées mais... la quinta das cruzes était fermée pour cause de travaux. Je me décide de me rabattre sur le musée d'arts sacrés ( bien que moyennement intéressé) mais celui-ci est fermé le samedi après-midi. Je descends donc sur la marina pour visiter le musée Cristiano Ronaldo mais il est fermé pour trois jours pour cause de travaux.

Ce sera donc balade, lecture et ...châtaignes.

Le soir, je suis allé dîner dans le premier restaurant que j'avais fait en arrivant. Ce sera potage de légumes et sabre noir : la vue de ce poisson au marché m'a laissé perplexe mais j'ai voulu essayer d'en manger . La chair est tendre et ce n'est pas mauvais.

Lundi 19 octobre 2018 :

Cette journée de retour fut assez longue. Après le petit déjeuner, je pars pour l'aéroport Cristiano Ronaldo pour un vol de la compagnie TAP à 11h35 en direction de Lisbonne.

J'apprends que mon vol a un retard d'une heure du fait d'une mauvaise météo sur la capitale portugaise ( en fait, il y avait beaucoup de vent là -bas). L'avion part à 12h30 et nous arrivons deux heures plus tard à l'aéroport de Lisbonne. En effet, à l'atterrissage, l'avion tangue beaucoup mais le pilote a su maîtriser son engin. Pourtant, il fait très beau mais la température est déjà plus fraîche (13 degrés ). Cela change des 35 degrés de cet été. Je me dirige ensuite vers un autre terminal pour prendre l'avion pour Paris. Mais j'apprends que celui-ci a aussi une heure de retard.... ils ont raté le changement d'heure ou quoi ? Bref, je prends mon mal en patience et je pars à 18h de Lisbonne heure locale pour arriver sur Paris Orly vers 21h15. Le changement de température est brutal et je suis arrivé chez moi assez fatigué surtout qu'il a fallu aussi supporter les soubresauts de l'avion à l'atterrissage sur Orly.

ette semaine à Madère m'a ravi . C'est une île pleine de charme ,plutôt destiné pour un tourisme vert et qui ravit sans doute les randonneurs. Mais il vaut mieux louer une voiture pour être plus libre de ses mouvements car les bus ne sont pas réguliers et cela peut être long d'aller d'un endroit à l'autre. C'est ce que je ferais une prochaine fois . Je me rendrai également sur Porto Santo, une île de l'archipel , plus balnéaire cette fois avec ses 9 kilomètres de sable blanc.

31 août 2018

Portugal- Espagne

Pour ma part, ce sera un petit périple de trois semaines avec Franck et sa Nissan Juke qui nous emmènera au Portugal et en Espagne.

Vendredi  20 juillet 2018 :

Voilà les bagages sont faits , les hôtels sont réservés et la juke a dû se faire une beauté.

Comme il est prévu un trafic dense demain, nous avons décidé de partir de nuit. Le départ est donc programmé vers 1 heure du matin .

Jean-Philippe nous accompagne. Il passera 3 jours dans l'appartement de Franck à Bayonne.

 

Samedi 21 juillet 2018 :

Nous voici arrivés à Bayonne . Après être partis dans la nuit, nous avons pu circuler plutôt facilement sur la route , quelques bouchons à la sortie de Bordeaux en direction d'Arcachon mais globalement le voyage s'est bien passé.

Arrivés vers 13h, nous nous sommes reposés un peu avant de partir pour la plage d'Anglet pour voir la mer et siroter un punch.

Ce soir , au dîner , Franck a concocté un confit de canard avec pommes grenaille.

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Dimanche 22 juillet 2018 :

Départ ce matin pour l'Espagne. Après avoir traversé le Pays Basque espagnol, nous sommes arrivés dans la province de Castilla y Léon. Une balade dans la charmante ville de Burgos avec son imposante et magnifique cathédrale gothique s'est imposé puis nous avons repris le chemin pour Salamanque, ancienne et toujours Ville universitaire. On la surnomme également la petite Rome tant le centre ville est parsemé d'églises et cathédrales.

Un petit repas simple et frugal vient conclure cette journée.

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Lundi 23 juillet 2018

C'est la dernière matinée en Espagne avant de franchir la frontière portugaise. Nous visitons Salamanque et notamment son université créée au 13e siècle et très prisée dans l'Europe occidentale puis nous parcourons la Nouvelle et vieille cathédrales, imposantes et fascinantes .

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Nous partons ensuite pour le Portugal à travers des Champs désertiques et ses troupeaux de taureaux. Arrivés au Pays des Lusitaniens, le paysage change pour devenir plus vallonné. Nous nous arrêtons à Guarda , ville la plus haute du Portugal, située à plus de 1 000 mètres d'altitude. Sa magnifique cathédrale vaut la peine d'être visitée ainsi que les charmantes ruelles de la vieille ville.

En début de soirée, nous arrivons à Porto dans un bel hôtel HF Ipanema.

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Mardi 24 juillet 2018 :

Journée entière passée à Porto . C'est une charmante ville et c'est toujours un plaisir d'y retourner . Entre la ville haute et la ville basse, c'est à pied que nous avons parcouru cette cité et à la fin de la journée, nous avons pu nous détendre avec un verre de martini spécial et un bon dîner non loin des quais de la Ribeira.

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Mercredi 25 juillet 2018 :

Nous partons ce matin pour découvrir un peu plus le Minho, cette région fertile du Nord ouest aux collines verdoyantes. Nous allons visiter Guimaraes considéré comme le berceau historique du Portugal et Braga comme sa capitale religieuse.

Nous empruntons l'autoroute jusqu'à Guimaraes. Il est bien agréable de se balader dans la vieille ville médiévale à travers son lacis de ruelles bordées d'anciennes demeures en granit et ses nombreuses places tranquilles.

Puis nous arrivons sur une colline où se trouvent le château et le palais ducal.

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Nous partons ensuite vers le sanctuaire Bom Jesus Do Monte perché au sommet du mont Espinho à 400 m. Cet havre de paix vaut surtout par son escalier monumental avec ses 577 marches. Nous avons décidé de descendre l'escalier puis de remonter par le funiculaire dont la particularité est de fonctionner à l'eau.

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Ceci nous a valu une bonne glace avant de partir pour Braga et la visite de la vieille ville . Le soir, nous avons dîné dans un très bon restaurant et pour ma part, je me suis délecté d'une excellente morue et Franck a préféré un tournedos.

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Jeudi 26 juillet 2018 :

Nous partons de Porto vers le sud et nous empruntons une route qui nous emmène dans la montagne et plus particulièrement au village d'Arouca situé au pied de la Sierra da Freita . Là se trouve un monastère assez important ( et ce ne sera pas le dernier que nous visiterons) . En attendant l'heure d'ouverture, nous allons siroter un bon jus d'orange tout près d'un joli parc .

La visite de ce monastère crée au Xe siècle mais restauré au XVIIe et XVIIIe siècle occupé par des religieuses de l'ordre des cisterciens sera faite en portugais pour l'essentiel .

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Puis nous partons vers Aveiro . Un camion s'étant accidenté en plein milieu de la nationale, il nous a fallu trouver une autre route pour pouvoir atteindre cet ancien village de pêcheurs. Aveiro est connu pour ses canaux et ses nombreux moliceiros, bateaux qui ressemblent à des gondoles. Nous faisons alors une petite balade de 45 minutes dans l'une de ces embarcations le long des canaux. C'était très agréable. Puis, comme il faut bien recharger les batteries, nous allons dans une pâtisserie manger des petits gâteaux . La serveuse , dans un élan de stress, a renversé mon café sur mon bermuda...j'avais l'air d'un sdf en sortant ensuite...

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Petite promenade dans la ville puis nous partons sur Coimbra pour s'installer à l'hôtel Vila Galé , très confortable. Pour les amateurs culinaires, notre dîner consistait en un bon saumon avec de la semoule à l'encre de sèche et pour Franck une souris d'agneau.

Vendredi 27 juillet 2018 :

La vieille ville de Coimbra est accrochée au-dessus du rio Mondego et c'est bien entendu grâce à sa très vieille université qu'elle s'est fait un nom. Celle-ci est aussi vieille que celle de Bologne, La Sorbonne, Salamanque ou Oxford et fut pendant longtemps la seule du Portugal.

C'est par ce complexe que nous allons entreprendre notre visite. Tout autour des différentes facultés se trouvent des étudiants en capa et batina (costume traditionnel) en train de vendre des crayons . Nous commençons par le musée des sciences puis nous entrons dans cette magnifique bibliothèque Joanine ( et le mot est faible) avec des rayons de plus de 60 0000 livres allant du XVIe au XVIIIe siècle sous des hauts plafonds de style baroque. C'est d'une grande beauté mais malheureusement il est interdit de prendre des photos.

Puis nous montons sur la tour de la chèvre pour y admirer la ville et les paysages alentours . Enfin nous visitons La Chapelle San Miguel, la grande salle des actes et la salle des examens privés.

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Après cette visite et la dégustation d'un bon yaourt glacé, nous visitons la vieille cathédrale puis nous marchons le long du fleuve puis rejoignons l'hôtel pour reposer nos vieilles jambes fatiguées au spa (piscine,jacuzzi,sauna).

Le soir, nous dînons dans une taverne remplie de jeunes allemands ( la ville organise des jeux sportifs européens). Pour les amateurs, ce sera une excellente soupe de légumes traditionnelle et des sardines grillées. Franck a préféré une escalope de veau champignons avec du riz.

Samedi 28 juillet 2018 :

Nous continuons notre périple à travers la visite de magnifiques monastères du centre du Portugal . Tout d'abord, nous nous arrêtons au monastère de Batilha , merveille de l'art gothique,né du désir de Jean 1er roi du Portugal dont le gisant se trouve dans La Chapelle du fondateur ainsi que les tombes de ses enfants parmi lesquels Henri le navigateur qui a découvert Madère, les Acores et Cap Vert.

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Nous partons ensuite pour Alcobaça et son monastère, chef d'œuvre du gothique flamboyant, fondé à l'initiative d'Alfonso Henriques . Là également, nous trouvons deux magnifiques tombeaux, ceux du roi Pedro et d'Ines de Castro.Avant de repartir, une petite pause pâtisserie s'impose chez Alcoa.

Troisième étape de notre circuit religieux des patrimoines de l'Unesco sera le couvent du christ à Tomar : cette église forteresse , édifié par les Templiers, est fascinante .

Nous décidons enfin de passer la soirée dans le village médiéval d'Obidos . À l'arrivée, nous avons eu la surprise de voir que des fêtes médiévales sont organisées avec la possibilité de se déguiser en costume d'époque . J'ai suggéré à Franck de s'habiller en moine, il n'a pas voulu. C'était très animé , beaucoup de monde . L'odeur des grillades nous a convaincu de manger à l'ancienne dans nos écuelles et ce sera saucisses grillées, brochettes de poulet et cidre. Nous avons eu du mal à terminer mais tout est passé.

En fin de soirée, nous partons pour Lisbonne nous installer à l'hôtel Iberostar.

Dimanche 29 juillet 2018 :

C'est avec grand plaisir que je me retrouve dans la capitale lusitanienne. Ce sera la troisième fois mais j'apprécie le charme et la tranquillité de cette ville. Après un petit déjeuner copieux, nous descendons à pied l'avenida Liberdade, qui part de la praça Marques do Pombal et qui est bordée de magasins de luxes , un peu nos Champs-Elysées. Nous arrivons sur la place Dom'Pedro V à Rossio puis descendons jusqu'au Tage en empruntant l'avenue piétonne Rua Augusta . Là se situe la Praça do Commercio , l'une des plus belles places d'Europe.

Nous prenons ensuite le mythique tramway 28 pour nous rendre dans le quartier de l'Alfama et le quartier de Graça avec de nombreux miradors qui nous permettent d'observer la ville.

Nous descendons ensuite sur le Castelo Sao Jorge et visitons cette forteresse dont les remparts ont été fortifiés par les Maures .

Le soir, nous dînons avec une collègue de Franck , Elise, dans la Barrio Alto dans un restaurant sympa avec spectacle de fado.

Lundi 30 juillet 2018 :

Nous continuons notre circuit culturel par la découverte ou redécouverte des châteaux de Sintra , situés à une demi heure en voiture de Lisbonne. Le temps est plus nuageux et il fait plus frais sur cette colline. Nous commençons par visiter le Palacio National de Sintra, reconnaissable grâce à ses deux grandes cheminées de cuisine. Ce château médiéval a été résidence royale durant huit siècles.

Nous visitons ensuite la Qunta da Regaleira, une demeure néogothique, née de l'imagination de son propriétaire Carvalho Monteiro au début du XXe siècle mais c'est surtout le vaste et fantaisiste parc romantique qui retient notre attention avec son puits iniatique et ses nombreuses grottes et dédales secrètes.

Nous empruntons ensuite un bus pour nous rendre au Palacio da Peña perche au dessus de 350 m de Sintra et c'est encore un château fantaisiste que nous visitons . Cet édifice éclectique considéré comme le premier château romantique du milieu du XIXe siècle et aménagé sous Ferdinand II est spectaculaire et fascinant.

Le soir, nous descendons sur la côte à Cascais , station balnéaire réputée de la région de Lisbonne pour y déguster une bonne daurade ( enfin pour moi , Franck a mangé des lasagnes végétariennes).

Mardi 31 juillet 2018 :

Notre dernière journée à Lisbonne se passera au Parc des Nations et à Belem.

Le parc des Nations ,après avoir accueilli l'exposition universelle de 1998, est au cœur d'un vaste projet de réhabilitation . Pour le visiter, nous avons emprunté des sitways mais cela ne m'a pas convaincu (lent et peu maniable). Des télécabines survolent également le parc le long du Tage .

Puis nous partons dans la quartier de Belem . Après une heure de métro et de tramway, nous pouvons enfin visiter le monastère dos Jeronimos, chef d.oeuvre de l'art manuélin, datant du XVIe siècle.

Bien entendu, une halte à la pâtisserie de Belem où sont fabriqués les vrais pasteis de nata s'impose. Malgré le nombre important de visiteurs, nous avons pu savourer ces merveilleuses pâtisseries . Il est vrai qu'elles sont plus croquantes et l'intérieur la crème est chaude. Par contre, nous avions commande des milkshakes et ceux-ci n'étaient pas très bons. Cela ne vaut pas ceux que nous avions bu au Panama.

En fin d'après-midi, nous nous promenons le long du Tage en passant devant le monument des découvertes et la tour de Belem.

Nous dînons le soir dans un petit restaurant avec un buffet.

Mercred 1er août 2018 :

Nous partons de Lisbonne en direction du sud et nous franchissons le fameux pont à haubans Ponte 25 de abril , un clin d'œil au Golden Gate de San Francisco, puis nous nous arrêtons au Christo Rei, une petite réplique du Corcovado à Rio de Janeiro. La vue est sublime sur le pont et Lisbonne.

Nous continuons notre trajet en direction de l'Alentejo , la plus grande région du Portugal en terme de superficie mais aussi la plus désertique en ce qui concerne la population. Nous changeons de paysage avec des plaines et beaucoup de champs . C'est une région très agricole. La température devient plus chaude et avoisine les 36 degrés.

Arrivés à l'hôtel Vitoria Stone d'Evora , nous profitons de la piscine pour nous rafraîchir un peu .

Puis nous allons nous balader dans la vieille ville d'Evora encerclée par des anciennes fortifications.

Le soir, nous trouvons une petite taverne et nous prenons des sortes de travers de porc (spécialité de la région) avec du pain macéré dans de la crème . Cela ne m'a pas convaincu du tout et c'était plutôt étouffant. Franck n'a pas terminé son assiette.

Jeudi 2 août 2018 :

Des le matin, la chaleur s'installe dans la ville. Nous allons néanmoins nous balader dans la ville et visiter l'église St François. Sa particularité consiste en la très jolie chapelle des ossements construite avec les os des premiers franciscains qui ont fondé cette église. C'est macabre mais très jolie en même temps.

En début d'après-midi midi, la température avoisine les 43 degrés et nous décidons de rentrer à l'hôtel pour s'installer auprès de la piscine et de sortir un peu plus tard.

Vers 17h, nous partons visiter la ville médiévale d'Elvas puis celle d'Estremoz.

Nous dînerons dans cette ville dans un très bon restaurant "Gadinha" .

Vendredi 3 août 2018 :

Avant de partir pour l'Algarve, nous décidons de visiter la cathédrale d'Evora. L'accès à la terrasse nous permet d'avoir une belle vue sur la ville.

Puis nous partons pour L'Algarve en direction de Lagos . La température est un peu moins chaude du fait de l'air marin mais cela reste autour de 36 degrés.

Lagos est une jolie petite ville balnéaire mais il ne faut pas compter être seul . D'ailleurs, le parking de l'hôtel Tivoli étant complet , il a fallu trouver une place dans la rue , chose pas facile.

Pour nous remettre de notre voyage, un petit tour en piscine est indispensable.

Le soir , nous dînons dans un petit restau sympa avec pour moi de bonnes moules à l'Algarve et du saumon . Franck mangera un strogonoff de porc .

Samedi 4 août 2018 :

Nous passons une journée calme à Lagos. Les hautes températures nous obligent à boire beaucoup . Le matin, nous nous promenons dans cette mignonne petite ville de Lagos , faisons un peu de shopping et buvons des cocas.

Puis nous passerons une partie de l'après-midi au bord de la piscine.

En fin d'après-midi, nous prenons une petite barque de pêcheur pour explorer les criques et les grottes jusqu'à Ponte de Piedade. Cette excursion d'une heure vaut vraiment le coup , c'était très agréable et très joli à voir.

Le soir, nous dînons dans un restaurant sympa avec melon au porto et poitrine de poulet à l'ananas.

Dimanche 5 août 2018 :

Nous profitons de cette journée pour explorer l'ouest de l'Algarve . Nous nous arrêtons à Ponte da Piedade , cette fois-ci avec une vue d'en haut, pour admirer ces très belles falaises et grottes creusées suite au tsunami de 1755.

Nous allons ensuite jusqu'au Cap Vincent , la pointe la plus à l'ouest du Portugal .

Enfin nous passons une partie de l'après-midi sur la plage de Beliche, très bel endroit situé au pied de falaises mais l'eau est particulièrement froide à cet endroit et il ne nous est pas possible de nous baigner au-delà du bassin.

Le soir, nous partons à Faro, la ville principale de l'Algarve, rejoindre Nancy, une amie de lycée que je n'avais pas revu depuis 1989. Ce fut un bon moment. Apres nous avoir fait visiter la ville, nous avons dîné dans un bon restaurant.

Lundi 6 août 2018 :

Nous quittons le matin Lagos pour Tavira , une petite ville située à l'est de l'Algarve, proche de la frontière espagnole. C'est un endroit très joli avec ses maisons blanches autour du fleuve Gilao et sa vieille ville médiévale. Nous passons quelques heures à déambuler et nous désaltérer car la température est encore chaude même si le vent nous rafraichit.

Puis nous partons à là plage de Berril et là nous apprécions non seulement l'étendue de cet endroit situé au bord de dunes mais aussi et enfin de trouver une eau beaucoup plus chaude.

Nous reprenons ensuite la route pour Séville . Nous quittons donc le Portugal. Les portugais sont dans l'ensemble très gentils et efficaces. Il est à noter que la vie n'est plus si bon marché qu'on pourrait croire, les prix sont souvent proches des nôtres, hormis l'alimentation. L'essence est la plus chère d'Europe. C'est néanmoins un très beau pays à visiter avec un patrimoine important et une histoire intéressante.

Nous arrivons le soir assez tard à Séville a l'hôtel Melia et nous allons manger dans un restaurant américain .

Mardi 7 août 2018:

Cette journée sera l'occasion de redécouvrir ou découvrir pour Franck cette très belle ville, la quatrième d'Espagne, comportant des joyaux architecturaux comme la Giralda ou l'Alcazar.

Nous commençons notre visite par la cathédrale, bâtie sur l'emplacement d'une ancienne mosquée . Seul l'ancien minaret subsiste : la Giralda, transformé bien évidemment par un clocher. La cathédrale est immense et il nous faut plus d'une heure pour tout visiter et monter jusqu'en haut de la tour.

Puis nous faisons une petite pause pour manger une salade avec du saumon . Celle-ci ne nous a pas étouffé....puis nous allons visiter l'Alcazar, il s'agit d'un ensemble de palais et de patios construits par les califes omeyades puis transformés par la suite par les rois catholiques. De superbes jardins attenants aux palais offrent un peu de fraîcheur .

Nous continuons notre promenade à travers le barrio de Santa Cruz jusqu'à la magnifique plaza de España.

Puis nous retournons à l'hôtel savourer la piscine et allons dîner dans un bon restaurant italien et déguster une bonne pizza.

Mercredi 8 août 2018 :

Nous continuons notre périple en Andalousie en faisant une halte à Ronda, ville nichée dans la Sierra andalouse à 740 mètres au-dessus du niveau de la mer sur une falaise tombant à pic dans le rio Guadalevin. Ronda reste aussi une des plus anciennes villes d'Espagne.

Avant de parcourir la ville, nous nous offrons une pause tapas dans un bar et salade cesar pour Franck puis nous allons jusqu'au Ponte Nuevo , un pont qui enjambe à 100 mètres de hauteur une gorge très impressionnante, coupant la ville en deux. Nous empruntons un chemin qui permet de descendre jusqu'à un promontoire pour admirer la vue , la remontée est un peu plus dur du fait de la chaleur mais un bon coca nous attend .

Nous passons ensuite par le Palacio del Rey, la porte de Philippe V , le pont romain et repartons vers Malaga où nous attend la plage en traversant la Sierra et ses villages blancs.

Le soir, nous nous installons à l'hôtel Holiday Inn et dînons simplement au même endroit.

Jeudi 9 août 2018 :

Cette journée amorce déjà le retour vers la France. Nous partons de Malaga pour nous rendre à Valence chez des amis . Nous passons donc la journée dans la voiture climatisée pour parcourir 630 km à travers des paysages souvent arides dignes du Nevada ou de l'Arizona.

Nous arrivons à Valence vers 18h30 et bien entendu une petite pause piscine s'impose chez Martine et Pierre.

Le soir, nous dînons chez eux. Un bar m'attendait, Franck a préféré du poulet.

Vendredi 10 août 2018 :

Après le petit déjeuner, nous partons avec Martine et Pierre visiter la ville de Valence . La première étape nous mène vers le marché central , le plus vieux d'Europe. Après quelques courses et une sangria, nous allons visiter le Palais de la Lonja, l'ancienne bourse de commerce de la soie.

Nous allons ensuite prendre des tapas avant de poursuivre notre visite dans la ville moderne (plaça de ayatumiento, gare,poste centrale ...) et le Carmen ( quartier plus historique avec sa cathédrale, basilica della Virgen, ses ruelles , les tours Serranos...).

Petite pause au café de Las Horas, petit bijou complètement baroque pour y déguster de l'agua de Valencia ( cocktail à base d'orange, de cointreau, de vodka, de cava et de sucre) . C'était très bon et ça passait tout seul ( 4 verres).

En début de soirée, nous sommes allés à la cité des arts et des sciences dont les bâtiments imaginés par Santiago Calatrava sont toujours fascinants par leur côté futuriste.

En fin de soirée , nous retournons chez Martine et Pierre dîner ( très bon gazpacho et côtelettes d'agneau).

Samedi 11 août 2018 :

C'est le grand retour vers la France. Après le petit déjeuner, nous partons de Valence vers Toulouse en passant par Barcelone.

La route s'est bien passée malgré les embouteillages à la frontière au niveau de La Jonquera. 1heure et demie pour faire une douzaine de kilomètres jusqu'au Boulou.

Nous arrivons à l'hôtel Ibis dans la soirée et allons dîner avec notre ami Smain.

Dimanche 12 août 2018 :

Journée complète pour rentrer à Paris. Nous sommes partis de Toulouse vers 11h15 et sommes arrivés à Paris vers 19h. Nous avons emprunté l'autoroute A20 et la route fut excellente jusqu'au bout.

Le voyage est fini: ce fut plein de belles surprises et de rencontres, mélange de culturel et de balnéaire, de découvertes de nouvelles saveurs . Bravo à Franck qui a conduit comme un chef . Il va falloir penser maintenant à une autre destination.

 

 

 

 

11 août 2013

Japon

Ce voyage au pays du soleil Levant  a été tout simplement magnifique, dépaysant et humain. Malgré un temps particulièrement chaud et pluvieux certains jours (période de la mousson oblige) et un retard de bagage à l'aéroport de Narita, le contact avec la population fut étonnant et chaleureux. Les japonais sont dans leur grande majorité accueillants, prompts à nous aider et très polis. Les villes sont propres, silencieuses même dans la grande mégalopole qu'est Tokyo. 

Nous avons parcouru le pays en train ( très souvent avec le Shinkansen, train à grande vitesse) ce qui est un transport très commode et les villes sont plutôt bien desservies. 

Le Japon dont la superficie vaut les 3/5e du territoire français est composé de 7000 îles dont les quatre principales sont : Honshu, Hokkaido, Shokoku et Kyushu. Nous sommes restés sur l'île principale de Honshu. Il comprend 127 millions d'habitants dont la plupart vivent sur le littoral à cause d'un relief très montagneux ( à 70% ). 

Partis avec un vol d'Air France sur un Airbus 380 , nous sommes arrivés tôt le matin à l'aéroport de Narita, situé à environ 65 kilomètres de la capitale. 

 

Tokyo : 

Cette ville tentaculaire possède de nombreux quartiers. Nous avons dormi dans deux quartiers distincts : tout d'abord, à Ginza où l'on trouve de nombreuses boutiques dont des vitrines de luxe et la quartier de Shinjuku, situé à l'ouest, où se trouvent les grands hôtels, les administrations , les gratte-ciels.

Non loin du quartier de Ginza, nous avons pu nous  balader autour du palais impérial où il est possible d'admirer la largeur des remparts et les ponts qui enjambent les douves . 

La diète ( parlement japonais) se trouve proche du palais impérial.  

--> le marché de poissons Taukiji : c'est le plus grand marché de poissons du monde avec une affluence quotidienne de 50 000 personnes. Il est agréable de se balader dans ce marché très dynamique et il est préférable d'y venir tôt le matin. Tout autour se trouvent des petites boutiques pour y déjeuner. Les japonais aiment manger des petites brochettes (yakitori) sur le bord du trottoir.

--> Le temple Zojoji : il fut le siège de la secte Jodo- Shu ( secte de la terre pure ) dont tous les maîtres étaient chinois. Ce temple fut fondé par Shuei (809-884) , disciple de Kukai. D'abord dépendant du Shingon-shu, il passa ensuite au Jodo- Shu par le moine Shose à la fin du XIVe siècle. Sous l'empire Meiji, le domaine fut transformé en parc. Détruit  par la seconde guerre mondiale, il fut reconstruit en 1974. 

On peut y contempler de nombreuses statuettes de pierre (jizo) représentant des enfants (support à la prière des parents qui ont perdu leur enfant).

--> La tour de Tokyo : elle a été construite en 1958 avec une structure rouge et blanche et deux plate-formes d'observation, l'une à 150 mètres et l'autre à 250 mètres.

Nous avons parcouru plusieurs quartiers de Tokyo le soir : celui de Shibuya est très prisé et est le rendez-vous des quartiers résidentiels du sud-ouest de la capitale.

Rappongi est un quartier où se trouvent beaucoup d'étrangers et où se multiplient bars et boîtes de nuit.

Shijuku est également un quartier très animé. Au XIXe siècle, cette zone est devenue le baromètre des mutations de la société tokyoïte. La gare qui attire 3,5 millions de voyageurs par jour constitue le centre du quartier. Celle-ci coupe également celui-ci en deux : à l'ouest, le Shinjuku moderne où sont installés les grands hôtels, les administrations , les gratte-ciels et le grand hôtel de ville depuis 1991. A l'est se trouvent les grands magasins et les petits quartiers de plaisir.

--> Le quartier d'Asakusa : dès le XIXe siècle, ce quartier devient à la mode où l'on développaeun certain dandysme. L'activité se fait alors  autour du temple Senso-ji.

Ce temple est le plus vieux temple de Tokyo. Fondé en 628 par trois pêcheurs qui auraient remonté dans leurs filets une statue de Kannon en or , ils auraient édifié le temple pour la protéger. Le Kannon- do, bâtiment principal, date de 1651 mais fut détruit pendant la seconde guerre mondiale. Une réplique fut alors érigée en 1950.

L'entrée principale au sud, le kaminari-mon, se trouve sur Asakusadori. Reconstruite en 1960 après un incendie,elle est encadrée par deux gardiens terrifiants : le dieu du vent (Fujin ) et le dieu du tonnerre ( Raijin) alors qu'une gigantesque lanterne de papier de couleur rouge sur laquelle sont inscrites des kanjis, descend au beau milieu.

--> La Tokyo sky tree : ouverte en 2012, cette tour magnifique culmine à 634 mètres, ce qui fait une des constructions les plus hautes de la planète. On y trouve des boutiques et deux points d'observation.

--> Le parc Ueno : ce parc appartenait aux familles de daimyos comme les tsugaru, Hori ou les Todo. Le shogun Iemitsu Tokugava (1623-1651) demanda à un moine de lui construire un monastère bouddhique, le Kan'ei - jo. Ce monastère fut par la suite incendié et le parc devint public en 1924. Il contient désormais de nombreux musées , un parc zoologique et le temple Kan'ei-ji. 

Kamakura : 

 

Kamakura est une station balnéaire située non loin de Tokyo . Pour y accéder, nous avons pris plusieurs trains de la gare de Tokyo : un premier train sur la ligne JR Tokaido jusqu'à Totsuku puis un autre pour la direction de Kamakura, située sur la baie de Sazami. Cette ville n'est pas seulement un lieu de villégiature mais les magnifiques collines boisées accueillent de nombreux temples bouddhiques et sanctuaires shinto.

Nous partons à pied vers le temple Kotuku-in et son célèbre Daïbutsu, magnifique bouddha géant construit en 1252.

Puis nous visitons le temple Hase-dera : en 721, le moine Tokaido Shonin découvrit un grand camphrier dans la montagne près de Nara. Le tronc était si grand qu'il éleva deux statues de kannon aux onze têtes. la statue de la partie d'en bas a été transportée au temple Hasedera près de Nara, l'autre statue a été jetée dans la mer près de l'actuelle Osaka. Quinze ans plus tard, en 736, près de Kamakura, celle-ci fut retrouvée sur une plage et transportée dans la ville où un temple fut érigé en son honneur.

Nous continuons notre balade à travers la ville et visitons d'autres temples comme Kasokuji temple, Shu-Genji temple et Gokurakuji temple. 

Nous nous promenons également au bord de la plage mais le mauvais temps ne nous a permis d'en profiter.

 

Hakone

Nous partons de Tokyo pour nous rendre dans la région d'Hakone proche du Mont Fuji et plus exactement à Gora , station thermale installée à flanc de collines. C'est un endroit très reposant , calme, verdoyant et les gens sont particulièrement accueillants.

Pour y arriver, nous devons prendre un train rapide Shikansen à Tokyo jusqu'à Odawara. Puis nous empruntons plusieurs trains pour atteindre cette petite ville. Notre hôtel étant situé sur les collines , il a fallu grimper plusieurs rues assez abruptes aidée par une charmante dame qui nous a emmenés jusqu'à notre logement. Dans d'autres pays, je me serai méfié de cette soudaine assistance mais ici , au Japon, tout est naturel et bienveillant vis-à-vis de l'étranger.

Notre hôtel étant pourvu d'onsens ( sources naturelles d'eau chaude) , nous savourons notre fin d'après-midi dans ces baignoires naturelles pouvant aller de 40 à 65°C.

Nous ne sommes restés que deux nuits dans cet endroit mais il aurait été agréable d'y séjourner plus longtemps. Notre excursion du lendemain va nous conduire jusqu'au lac Ashi . Malheureusement , les nuages en haut des montagnes ne nous permettra pas d'apercevoir le Mont Fuji mais la promenade fut agréable et plein d'enseignements.

Notre parcours débute avec un funiculaire jusqu'au Mont Sounzan puis nous empruntons un téléphérique qui nous emmène jusqu'au bord du lac Ashi à Togendai. Nous embarquons alors sur un bateau pirate pittoresque pour effectuer une petite croisière avec escale à Hakone- Machi et arrêt à Motohakone. Cette petite ville agréable est surtout connue pour le sanctuaire d'Hakone jinja, construit en 757,  avec son portail torii rouge en partie submergé et  sa résidence d'été impériale . Nous avons pu observer de jeunes mariés se faire prendre en photo ou bien de jeunes gens s'initier au lancer de flèches.

Au retour, nous nous sommes arrêtés à Odawara, entre deux téléphériques, observer la carrière d'extraction de soufre et les fumerolles s'échapper du volcan .C'est à ce moment-là que nous avons conscience que le Japon est bâti sur un terrain instable mais c'est le pays du monde le mieux préparé aux séismes et tremblements de terre.

Dernier point : la restauration à Gora n'est pas toujours aisée. Les restaurants sont peu nombreux et il est donc courant pour les voyageurs de dîner dans les hôtels et les ryokans de la ville. Néanmoins, nous avons essayé de manger chez l'habitant. Une petite dame nous a ouvert sa maison pour nous proposer des crevettes frits avec du poulet et du riz et un autre soir, nous avons dîné dans un bar à sushis tenu par un couple de personnes âgées. Ces deux expériences nous ont convaincus même si Franck n'est pas adepte du poisson cru.

 

KYOTO : 

Ancienne capitale du Japon de 794 à 1868, Kyoto nous a étonné par la beauté de ses sites (temples bouddhistes classiques, sanctuaires shinto, palais impériaux, maisons en bois traditionnels) mais aussi par le respect des traditions et en particulier dans le district de Gion. 

Kyoto fait partie de la région du Kansai , région fortement industrialisée et urbanisée.Avec Osaka et Kobe, la région du Kansai forme la deuxième aire urbaine du Japon. L'arrivée dans cette ville se fait par le train . Notre hôtel se trouve tout près de l'immense gare de Kyoto à proximité d'un grand terminal de bus qui sera bien utile pour la visite des sites. Plusieurs jours sont indispensables pour parcourir les différents endroits malgré un temps très humide et fortement pluvieux par moment.

* Temple Kinkakuji (pavillon d'or) : c'est l'un des temples les plus connus de Kyoto et du Japon. Il fut construit à l'emplacement d'une maison de campagne au début du XIIe siècle. En 1397, le shogun Ashikaga, après avoir remis le pouvoir entre les mains de son fils Yoshimocha, décida de retirer et fit construire le pavillon d'or qu'il dessina ainsi que les jardins. A sa mort, son fils le convertit en temple Rokuon. La disposition des rochers et des végétaux confèrent aux jardins un style zen.

* Temple Ryoanji : ce monastère fut crée en 1450 par Katsumoto sur la propriété des Tokudaiji. Le temple fut brûlé pendant la guerre civile d'Onin et reconstruit par Masaimoto Hosakawa, fils de Katsumoto. C'est à cette époque que Soami dessina le jardin de style Kare-sonsui (eau de montagne asséchée). La totalité de la surface du jardin est un océan de graviers sur lequel sont disposés quinze rochers de tailles différentes. Au sud du jardin , un autre jardin du XIIe siècle se trouve près du lac Oshitori.

* Temple Ninna-ji : Ce vaste temple bouddhiste débute par l'imposante porte Niomon. Il tient son nom de la période à laquelle sa construction commence, la seconde année de l'ère Ninna en 886, selon le souhait de l'empereur Koko. Malheureusement, ce dernier meurt l'année suivante et la tâche revient donc à son fils , l'empereur Uda, de terminer les travaux.Onze années plus tard, Uda abdique et devient le premier dirigeant impérial du bouddhisme japonais et le temple prend le nom de Monzeki.

* Château Nijo-jo : Ce château, en plein coeur de Kyoto,  a été construit en 1603 pour être la résidence du premier shogun de la période Edo, Tokagawa Lesayu. Celui-ci fit construire le château à la fois pour asseoir son autorité mais également pour souligner la faiblesse de l'empereur. Il est constitué des palais Ninomaru et Honmaru ainsi que du jardin Seiryu-en avec son sanctuaire et son étang.

* Temple Ginkaku-ji (pavillon d'argent) : Le shogun Ashikaga Yoshimasa fit construire le pavillon d'argent entre 1479 et 1482 comme résidence de Higashiyama-dono. Cette résidence devait être à l'origine recouverte de bandeaux d'argent mais la crise provoquée par la guerre civile d'Onin ruina le projet. Le pavillon comprend un rez de chaussée et un étage. Le rez de chaussée est construit dans le style Shoin résidentiel tandis que l'étage est soumis au style zen.

Les jardins sont tout aussi remarquables avec le Kogetsudai, monticule de sable de deux mètres de haut qui rappelle le mont Fuji et le Ginshadan, la"mer d'argent" constituée de sable blanc et de graviers.

* Sanctuaire Kamigamo-Jinja : Ce sanctuaire , fondé en 678 , est le plus ancien sanctuaire shinto de Kyoto. Ce lieu est dédié à Kamowakeikazuchi, la divinité du tonnerre. On trouve dans le jardin de pierre deux cônes de sable blanc (tatezuna), censés représenter la montagne sacrée Kami-yama qui se trouve derrière.

* Quartier de Gion : Ce quartier incontournable de Kyoto perpétue la tradition séculaire des geishas . Après avoir étudié longuement le chant, la musique, la danse et le maintien, ces femmes artistes louent leur talent en accompagnant les clients. Elles sont très discrètes et ne s'offrent pas facilement au regard d'inconnus. Nous avons pu néanmoins en apercevoir quelques unes. Le petit quartier de Gion est un quartier traditionnel , très animé à partir de 17h où nous pouvons déambuler dans certaines rues piétonnes en admirant les machiyas, maisons traditionnelles en bois .

Non loin de Gion , à l'ouest de la rivière Kamo, se trouve le quartier Ponto-chô , connu pour ses ochaya (maison de thé) où les geishas exerçaient leurs talents. C'est à la nuit tombée que nous pouvons arpenter ces petites ruelles éclairées par des lanternes et remplis d'établissements dont les vérandas surplombent la rivière.

 

Nara: 

Nara fut la première capitale impériale du Japon, très riche historiquement et culturellement. Nous partons de Kyoto en train avec la JR Nara line et 48 minutes plus tard, nous arrivons dans cette ancienne capitale. Nous nous dirigeons alors vers un immense parc où se concentrent pagodes, temples et sanctuaires mais aussi de nombreux cerfs sika , gardiens de la ville et qui évoluent en toute liberté dans la cité . Selon la légende, le kami Takemikazuchi, le dieu du tonnerre, arriva dans la ville pour la protéger , chevauchant un cerf blanc ailé. Les cerfs sont donc considérés comme divins et protecteurs de la ville.

* Complexe Kofuku-ji

 Il s'agit d'un temple bouddhiste de la famille Fujiwara qui comprend plusieurs pavillons telle la pagode à cinq étages.C'est le siège de la secte Hosso-shu. Fondé en 669 à à Yashima pour Kamatori Fujiwara , patriarche de la dynastie des Fujiwara qui gouvernèrent le Japon jusqu'au XIIe siècle, il déménagea à Nara lorsque cette dernière devint capitale du Japon. 

Face à l'étang de Sarusawa se trouve sa plus haute pagode , culminant à plus de 50 mètres avec ses cinq étages restaurés. C'est la seconde plus élevée de l'archipel. A côté nous pouvons apercevoir Tokondo, le pavillon d'or de l'est dédié à l'impératrice Gensho et construit en 726. Ce pavillon fut restauré en 1415.

 

* Todaiji

Le Todai-ji est un temple bouddhique abritant notamment le bâtiment Daibutsu-den, connu pour être la plus grande construction en bois du monde et hébergeant un Grand bouddha assis en bronze de 18 mètres de haut.

Le bâtiment fut construit en quatre ans de 747 à 751 en style Tonjiku ou style indien.

Plus à l'est se dressent d'autres temples dont Nigatsu-do situé sur les pentes de la montagne Wakakusa. Les bâtiments originaux seraient datés du milieu du VIIIe siècle. Entièrement brûlés par un incendie en 1667, ils sont reconstruits à l'identique deux ans plus tard. cet endroit est également un joli observatoire sur Nara depuis le balcon en bois du bâtiment principal.

 

* Sanctuaire Kasuga- Taisha :

Kasugai Taisha, sanctuaire aux lanternes, est un sanctuaire shinto , mausolée de la famille Fujiwara. Il est connu pour ses nombreuses lanternes suspendues en bronze et celles en pierre jalonnant le sentier de promenade. Ce sanctuaire est dédié au dieu de la protection de Nara.

 

HISROSHIMA :

 

14 mai 2013

Italie du sud

Parti avec deux amis, j'explore une fois de plus ce beau pays qu'est l'Italie. Cette fois-ci, nous avons traversé plusieurs provinces du sud dont la Campanie, la Basilicate, la Calabre et les Pouilles. 

Nous sommes partis de Paris par un vol Alitalia et après un changement à Turin, nous avons atterri à Naples , ville que j'avais déjà visitée il ya quelques années. C'est une cité pas très jolie à voir au premier abord et pourtant en s'enfonçant dans le centre ville, on y découvre de beaux quartiers . Naples reste attachante malgré la pollution ambiante, le bruit incessant des voitures et la circulation très désordonnée. Pour cette raison, après avoir pris notre voiture de location , une Micra Nissan, nous avons préféré passer les deux premières nuit à Sorrente situé sur le golfe de Naples. 

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LA CAMPANIE : 

* Pompei : C'est l'un des plus jolis sites archéologiques que je connaisse. Je l'ai déjà visité il y a quelques années lors d'un précédent voyage à Naples , mais en compagnie de mes amis, je n'ai pas pu ne pas y aller une nouvelle fois.

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Pompei est une cité de 66 hectares au commerce florissant qui fut ensevelie sous les cendres du Vésuve le 24 août 79. C'est par la porte Marina que nous entrons avant d'accéder au forum en passant par la Basilique (lieu qui servait de bourse de commerce et de tribunal). Le forum était à la fois le centre de vie religieux, politique, économique et social de la cité. les édifices principaux sont le temple de Jupiter, le sanctuaire des dieux Lares et le temple de Vespasien. On distingue également le macellum (marché) et l'édifice d'Eumochia ( marché de laine). 

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Attenant au forum se trouve le temple d'Apollon avec une statue en bronze représentant ce dernier ainsi qu'une de Diane. En prenant la via dell'Abbondanza, principale artère de Pompei, nous arrivons sur le Teatro Grande et le Teatro Piccolo appelé aussi Odeon où on y donnait des spectacles musicaux et des mimes. A côté se trouve la caserne des gladiateurs et derrière le grand théâtre le temple d'Isis qui nous rappelle que l'influence égyptienne était importante à l'époque romaine.

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De nombreuses maisons peuvent être visitées même si certaines sont fermées pour rénovation. La maison de Ménandre est une somptueuse maison patricienne, la maison du Navire Europe est tout aussi agréable avec son jardin potager. On peut aussi y  voir la blanchisserie de Staphanus qui est un atelier de nettoyage et de teinture des tissus neufs, la maison du Faune.

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Tout près de là se trouvent l'amphithéâtre qui pouvait contenir 20 000 spectateurs ainsi que le grand palastre (immense gymnase), les thermes de Stalies contenant un vestiaireavec niches individuelles, une salle froide ou frigidarium, une salle tiède ou tepidarium et une salle chaude ou caldarium.

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Il ne faut pas manquer non plus le lupanar, maison close en parfait état , ornementée de fresques érotiques.

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Nous finissons la visite par la villa des Mystères, vaste maison patricienne avec une fabuleuse fresque qui représente l'initiation d'une jeune épouse aux rites dyonisiens. 

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*  La côte Amalfitaine : c'est une superbe côte que nous parcourons en voiture. Classée au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1997, elle déploit de Positano à Vietri sul Mare une succession de petits villes. Les maisons en terrasses s'accrochent dans les infractuosités de la côte. 

- Positano : c'est un village touristique qui épouse un amphithéâtre rocheux suspendu entre ciel et mer. Positano ne prit de l'importance qu'au IXe, Xe et XIe siècles lorsque la ville appartint à la république d'Amalfi. Au XVIe et XVIIe siècles , Positano connut son heure de gloire grâce à ses navires commerçant avec l'Orient. 

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- Amalfi : c'est une belle petite ville de bord de mer qui est blottie dans un entonnoir rocheux face à une mer très bleue. Cette cité de caractère a compté parmi les principales puissances méditérranéennes du IXe au XIe siècles. A cette époque, Amalfi était la ,première république maritime italienne. Rivalisée par Pise, Gênes et Venise, elle fut soumise par les Normands de Sicile en 1131. Amalfi s'affaiblit ainsi peu à peu. 

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L'un des monuments le plus remarquable de la ville est sa cathédrale. Le Duomo est perché au sommet d'un escalier monumental. Il fut édifié au XIe siècle mais remanié à de nombreuses reprises notamment au début du XIIIe siècle et à l'époque baroque. Le campanile est en partie roman avec couronnement de style arabe. L'église présente une façade polychrome avec une belle porte en bronze fondue à Constantinople. A l'intérieur, à côté du choeur, on accède à une vaste crypte baroque abritant les reliques de saint André. Sur le flanc gauche, on trouve le chiostro del Paradiso avec un jardin entouré de galeries arabisantes qui fut aménagé en cimetière au XIIIe siècle.

* Salerne : Salerne, à première vue, n'est pas d'une beauté saissisante.mais son centre-ville mérite une petite visite. Salerne est le deuxième pôle économique de la région avec son port hyperactif. Quant à son bord de mer, le lungomare balnéaire, il est bordé de bâtiments modernes. La visite du Duomo dans le vieux Salerne mérite une attention particulière. La cathédrale fut construite au XIe siècle par un nomand Robert Guiscard qui avait fait de Salerne la capitale du royaume de Naples. 

le campanile est surmonté d'un clocher d'inspiration arabe. L'entrée principale appelée "porte des lions" ouvre sur une vaste cour à colonnades. La porte en bronze est magnifique. La crypte abrite les reliques de Saint Mathieu et est de toute beauté avec toutes ses fresques et ses marbres du XVIIe siècle.

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* Paestum : ce site archéologique moins connu que celui de Pompéi ou Herculanum est tout simplement magnifique, idéalement bien situé dans la campagne et très bien conservé. 

Paestum a été l'un des points d'ancrage de la colonisation grecque vers 600 avant JC.Cette cité, connue sous le nom de Poseidonia, vit son âge d'or en tirant parti du déclin de l'influence étrusque. Mais à la fin des années 400 avant JC, les Grecs perdent leur hégémonie sur Poseidonia au profit des Lucaniens. En 273, les Romains rebaptisent la Paestum lucanienne en Paestum. 

Trois temples sont en bon état de conservation : le temple de Ceres appelé aussi temple d'Athéna a été construit vers 500 avant JC. C'est le plus petit des trois temples. Il fait partie des temples de l'ordre dorique. 

Le temple de Neptune a été édifié en 450 avant JC. C'est le mieux conservé et le plus majestueux.

La basilique ou le temple d'Hera I est le plus ancien, construit en 550 avant JC. On a longtemps cru que le basileus y réglait les affaires courantes. mais la découverte d'un autel confirme qu'il s'agissait bien d'un temple consacré à Hera, principale divinité de Poseidonia.

A côté de ces temples se trouvent les ruines du Forum qui a remplacé l'Agora grecque lorsque la cité est devenue romaine au IIIe siècla avant JC. 

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LA BASILICATE :

Cette province, située entre la Campanie, les Pouilles et la Calabre, contient de beaux sites méconnus. Ancienne Lucanie, elle tient son nom du gouverneur impérial dont l'avait dotée Byzance au IXe siècle : le basilikos. Longtemps isolée culturellement et économiquement, la Basilicate ne s'est redressée qu'à partir de la seconde moitié du XXe siècle.

* Maratea : C'est un ensemble de villages perchés à flanc de montagne au bord du golfe de Policastro. Le vieux centre médiéval monte la garde sur une hauteur , sous la protection d'un christ rédempteur de 22 mètres de haut.

 

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* Matéra : voici un endroit magnifique et étonnant. La vieille ville de Matera et ses sassi sont uniques et méritent qu'on s'y attarde. 

La ville est construite sur un plateau caillouteux surplombant un profond ravin.Les sassi sont des habitations troglodytiques étagées sur un flanc de ravin avec 160 églises rupestres étalées entre la ville et ses proches environs. C'est au Néolithique que les premières populations s'établirent sur la colline de la Civita, le plateau au sommet duquel se trouve aujourd'hui le Duomo et qui sépare le Sasso Caveoso du Sasso Barisano.

Aux VIIe et VIIIe siècles, des moines byzantins se réfugièrent dans les grottes et au Moyen-Âge, les Lombards érigèrent un château et une enceinte fortifiée au sommet de la colline. Une partie de la population dut d'installer hors des remparts, dans les grottes sur les flancs de la colline. Au XIIIe siècle, de nombreuses églises et monastères furent construits dans la "ville haute" : la cathédrale, le monastère de Saint Jean Baptiste ou encore le couvent de Saint François d'Assise. Aux cours du XVe et XVIe siècles, la classe dirigeante s'installa dans la ville haute et fit construire de nombreux palais laissant aux ouvriers, paysans et artisans la ville basse. La "ghettoïsation" s'intensifia à la fin du XVIIIe siècle jusqu'au début des années 1950.

Plusieurs belles églises rupestres sont à visiter telles que le Convicinio di Sant'Antonio avec ses quatre églises rupestres contigües ou bien l'église Madonna de Idriss et ses fresques du XVe siècle. A quatre kilomètres de là, nous pouvons admirer la ville sur le parco delle Murgia.

 

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LA CALABRE: 

* Tropea : Cette charmante station balnéaire, une des plus courues de la côte Tyrhénienne, était un ancien village de pêcheurs, perchée sur un rocher au bord de l'eau. 

La visite de la vieille ville est indispensable ainsi que sa cathédrale de construction normande datant du XIIe siècle. Au bout du Corso Vittorio Emmanuele, nous pouvons apercevoir de beaux panoramas sur la mer et la presqu'île rocheuse de Santa Maria dell'isola surmontée de la façade baroque de son ancien sanctuaire bénédictin. 

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* Stilo : Dans le sud de la Calabre, ce petit village adossé au massif des Serre est très agréable à visiter. La route pour y accéder suit le lit sec du fleuve Stilaro. Stilo est un ancien centre religieux de l'Empire Byzantin. 

D'ailleurs, si la promenade dans les ruelles du vieux village est charmante, la visite de la Cattolica, église byzantine du XIe siècle, est nécessaire. Cette église en forme de croix grecque surmontée de cinq dômes ronds à tambour, surplombe les toits de Stilo. 

 

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* Cosenza : Située non loin du massif de Sila, Cosenza est la vile la plus importante de la Calabre avec Catanzaro, et la plus riche. Elle fût au Moyen-Âge et à la Renaissance un grand centre culturel. 

 

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 LES POUILLES 

 

La dernière région visitée et non pas des moindres sont les Pouilles, situées sur l'extrémité sud-est du pays ,sur le talon. C'est une région baignée par la mer Adriatique et la mer Ionienne. Nous visitons de magnifiques endroits aussi différents les uns que les autres.

* Taranto : C'est lors de sa colonisation par les Spartiates aux VIIe siècle et VIIIe siècles que Taranto connût son âge d'or. Les Romains n'eurent pas trop de difficultés à s'en emparer. C'est seulement sous Napoléon qu'elle devint l'une des places fortes de la Méditerranée avec la construction d'une base navale militaire.

Le castello aragonese, construit sous le roi Ferdinand d'Aragon entre 1487 et 1492 à l'endroit où se trouvaient de vieux remparts byzantins, est devenu une prison au XVIIIe siècle et appartient aujourd'hui à la marine militaire.

La vieille ville n'est pas exceptionnelle, manque un peu de charme mais nous permet de voir sa cathédrale, dédiée au patron de la ville, San Cataldo. 

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* Alberobello : Ce magnifique village vaut le détour bien que très touristique. Fondée au XVe siècle par les Acquaviva, cette bourgade est célèbre pour son quartier des Trulli qui s'étendent à flanc de colline et forment un véritable village. 

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* Lecce : Ville-musée incontournable, elle décèle de nombreux sites remarquables dans le vieux centre. Lecce est une ville baroque et été durant des siècles l'un des pôles intellectuels du pays et compte plus de 23 églises.

La Lecce romaine se porte à merveille (amphithéâtre et théâtre du IIe siècle), elle fut normande à partir du XIe siècle et devint une grande puissance commerciale. Souabe, elle entra dans le domaine royal. Du XVIe au XVIIIe siècles, c'est l'apogée : Lecce habille ses édifices de baroque.

La piazza Duomo est une place rare en Italie, entièrement fermée par des monuments.Trois édifices principaux la constituent : le Duomo, le palazzo Vesconile qui renferme le palais épiscopal et le palazzo del Seminario qui abrite le musée diocésain.

Le Duomo avec son étonnant campanile de cinq étages à balustres (70 mètres de haut) est coiffé d'un dôme. A côté, à l'intérieur de la cathédrale, un superbe plafond en bois avec des peintures illustre la vie de Sant'Orenzo. 

D'autres églises baroques jalonnent notre parcours : l'église Sant'Irene, la chiesa Gesu et la chiesa Santa Croce. La place Sant'Orenzo est le centre le plus animé de la ville.Elle rassemble tous les styles contemporains en passant par le XVIe siècle avec le palazzo dei Sedile et la chapelle dédie à Saint Marc. la colonne romaine du haut de laquelle le patron de la ville donne sa bénédiction fut offerte par la ville de Brindisi.

Un peu plus loin, nous trouvons le castello Carlo V, formé d'une enceinte bâtie par Charles Quint autour d'un édifice remontant au XIIe siècle.

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 * Otrante : Cette jolie ville, située dans le talon de l'Italie, fût à l'époque byzantine l'un des ports les plus importants de l'Adriatique.Aujourd'hui c'est un joli petit bourg avec une ambiance de station balnéaire bordant la vieille ville. Il est protégé par une puissante enceinte fortifiée qui porte encore les stigmates des batailles qui opposèrent les janissaires turcs aux chrétiens. La cathédrale, une des plus anciennes des Pouilles, fut construite par les Normands aux XIe et XIIe siècles. 

 

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* Gallipoli : C'est une vieille cité située sur un îlot relié par un pont à la ville moderne. Messapienne puis grecque avant d'être conquise par les Romains,elle fut un port important durant la période byzantine. A l'aube du Xe siècle, les Sarrasins l'occupèrent pendant plus de 30 ans. 

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* Ostuni  : cette antique cité messapienne confère encore aujourd'hui un caractère typiquement oriental. C'est à travers les ruelles enchevêtrées de la ville et autour de la cathédrale édifiée au XVè siècle que nous pouvons admirer tout le charme de cette cité.

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* Castel del Monte : c'est en montant vers le nord des Pouilles que l'on découvre cet étrange château en haut d'une colline. Planté dans un décor de pins et d'oliviers, Castel del Monte est l"chef-lieu" de la Haute-Murge. Bâti au XIIIe siècle par Frédéric II, cette forteresse est construite selon un plan octogonal : 8 tours elle-mêmes octogonales, 8 pièces par étage, l'octogone représentant la médiation entre ciel et terre.

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* San Giovanni di Retondo : dans le nord des pouilles, cette ville de la province de Foggia est marquée par la personnalité de Padre Pio qui y vécut de 1916 jusqu'à sa mort en 1968. L'église de San Pio est un haut lieu de pélerinage. Cette ville est intéressante à cause de la ferveur religieuse qui y règne.

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* Le promontoire du Gargano : cette région est particulièrement fertile : des falaises de calcaire blanc percées d'arches monumentales, une mer scintillante et une hêtraie de la Foresta Umbra, tels sont les éléments paysagers qui bordent le chemin entre manfredonia et Vieste.

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 --> Vieste : cette ville fut une colonie grecque puis romaine. Elle croisa le fer à plusieurs reprises avec les Sarrasins et les pirates avant de devenir le siège d'un évêché dès la fin du Xe siècle.

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 --> Peschici :  ce petit bourg, perché tout en hauteur face à la mer, avait été fondé en 970 par Sueripolo, le commandant d'une flotte de Slaves. Peschici est un petit village de pêcheurs devenu station balnéaire complété d'un port de plaisance. 

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29 mars 2013

film MARS 2013

* Au bout du conte :

  Ce film, réalisé par Agnes Jaoui, est une fois de plus jubilatoire. Le scénario est très efficace et on assiste à une comédie romantique doux-amer avec des personnages aussi truculents les uns que les autres tout droit sortis des contes de fée, mention spéciale au grand méchant loup joué par Benjamin Biolay et au petit chaperon rouge joué par Agathe Bonitzer. 

Il était une fois une jeune fille qui croyait au grand amour, aux signes, et au destin ; une femme qui rêvait d’être comédienne et désespérait d’y arriver un jour ; un jeune homme qui croyait en son talent de compositeur mais ne croyait pas beaucoup en lui.
Il était une fois une petite fille qui croyait en Dieu.
Il était une fois un homme qui ne croyait en rien jusqu’au jour où une voyante lui donna la date de sa mort et que, à son corps défendant, il se mit à y croire.

A voir : * * * * *

* No : 

 Ce film de Pablo Larrain et interprété par le merveilleux Gaël Garcia Bernal traite d'un sujet très dur: la dictature de Pinochet au Chili en 1988.Et c'est une réussite. Le metteur en scène monte son film comme un documentaire en utilisant des images d'archive mais aussi en filmant, caméra à l'épaule, les différents plans fictionnels. Tantôt tragique, tantôt burlesque, ce film mérite d'être vu. 

Chili, 1988. Lorsque le dictateur chilien Augusto Pinochet, face à la pression internationale, consent à organiser un référendum sur sa présidence, les dirigeants de l'opposition persuadent un jeune et brillant publicitaire, René Saavedra, de concevoir leur campagne. Avec peu de moyens mais des méthodes innovantes, Saavedra et son équipe construisent un plan audacieux pour libérer le pays de l'oppression, malgré la surveillance constante des hommes de Pinochet.

A voir : * * * *

 

* La religieuse

 Ce film de Guillaume Nicloux, d'après l'oeuvre de Diderot, montre bien la lutte pour la liberté et la foi intacte de cette jeune fille révoltée contre sa condition. Il met à découvert la noirceur des âmes et les conditions terribles dans lesquelles ces pauvres filles étaient enfermées. C'est un univers carcéral où se côtoient la bonté, la folie et la perversité. 

XVIIIe siècle. Suzanne, 16 ans, est contrainte par sa famille à rentrer dans les ordres, alors qu’elle aspire à vivre dans « le monde ».

Au couvent, elle est confrontée à l’arbitraire de la hiérarchie ecclésiastique : mères supérieures tour à tour bienveillantes, cruelles ou un peu trop aimantes…

La passion et la force qui l’animent lui permettent de résister à la barbarie du couvent, poursuivant son unique but : lutter par tous les moyens pour retrouver sa liberté.

A voir : * * * * * 

 

* The place beyond the pines :

 Ce troisième long métrage de Derek Cianfrance est un excellent film qui nous tient en haleine jusqu'à la fin. Interprété par deux formidables acteurs que sont Ryan Gosling et Bradley Cooper,ce film nous fait réfléchir sur les conséquences des décisions que l'on prend à chaque instant de notre vie face à la brutalité du monde qui nous entoure. 

Cascadeur à moto, Luke est réputé pour son spectaculaire numéro du "globe de la mort". Quand son spectacle itinérant revient à Schenectady, dans l'état de New York, il découvre que Romina, avec qui il avait eu une aventure, vient de donner naissance à son fils... Pour subvenir aux besoins de ceux qui désormais sont sa famille, Luke quitte le spectacle et commet une série de braquages. Chaque fois, ses talents de pilote hors pair lui permettent de s'échapper. Mais Luke va bientôt croiser la route d'un policier ambitieux, Avery Cross, décidé à s'élever rapidement dans sa hiérarchie gangrénée par la corruption. Quinze ans plus tard, le fils de Luke et celui d'Avery se retrouvent face à face, hantés par un passé mystérieux dont ils sont loin de tout savoir...

A voir : * * * * * 

 

14 mars 2013

Croisière Caraïbes

Pour mes vacances d'hiver, je suis parti avec un ami faire une croisière pour la première fois dans les Caraïbes. Le fait de pouvoir passer quelques jours tranquilles sur un bateau m'a convaincu. Nous sommes arrivés à Miami aux USA par un vol Lufthansa puis après avoir passé une journée dans cette ville de Floride, nous avons embarqué à Fort Lauderdale sur un magnifique bateau de la compagnie Carnival.

Au-delà de l'immensité du navire et du nombre impressionnant de passagers, j'ai pu apprécier notre cabine avec balcon , les repas pris au buffet ou dans la salle de restaurant et le service très correct du personnel. La salle de sport nous a ravi vu qu'il n'y avait pratiquement personne si ce n'est quelques employés, les gens préférant lézarder sur le pont. 

Nous avons pu effectuer quelques escales : Key West en Floride, Grand Cayman et La Jamaïque. 

C'est une bonne expérience qui m'a enchanté. J'ai également apprécié les deux jours suivants passés à Miami Beach me permettant de découvrir cette ville attachante.

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Escales : 

* Key West :

Key West est situé au bout de la Floride sur un étroit archipel de keys au sud de Biscayne Bay. C'est une charmante ville avec ses maisons coquettes, ses rues bordées d'arbres tropicaux, ses jardins. On s'y sent bien et passer une journée dans cet endroit est très agréable. De la Marina jusqu'au centre ville et en particulier sur Duval street se trouve une vie animée. 

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Plusieurs personnalités y ont séjourné dont Ernest Hemingway, Tennessee Williams et le président Truman. D'ailleurs la maison d'Hemingway peut être visitée. L'écrivain y vécut avec sa deuxième épouse de 1931 à 1940. C'est une demeure de style colonial de 1851 entouré de banians et de palmiers nains où parade une cinquantaine de chats. 

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* Grand Cayman: 

Grand Cayman n'est pas une escale spectaculaire. Située dans la mer des Caraïbes au sud de Cuba, cette île fait partie des trois îles britanniques d'Outre-mer. Nous débarquons à George Town, capitale de l'île, connue pour être un grand centre économique et financier. C'est aussi dans cette ville que sont situées la plupart des bâtiments historiques. 

Plusieurs endroit peuvent être visités:

. le château de Pedro St James, lieu de naissance de la première constitution. 

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. le district de West bay où sont bâties plusieurs maisons historiques tel "Old homestage". 

. Town of Hell est un endroit où l'on peut oberserver de courtes formations calcaires noires .

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* Ochos Rios / Jamaïque : 

La troisième escale fut à Ochos Rios en Jamaïque. C'est une île indépendante , située au sud de Cuba , faisant partie des Antilles.Elle est essentiellement constituée de montagnes à l'intérieur des terres, toutes les villes sont situées sur les côtes. Bien connu pour son mouvement rastafari , cet endroit n'est pas dénué de charme et il est agréable de se balader à travers ce paysage tropical. Certes, nous sommes restés au nord de l'île, le temps ne nous permettant pas de visiter tout le pays.

Nous faisons une petite excursion en jeep land rover à travers les montagnes et les vallées de la région et découvrons de vieilles églises, des marchés locaux, des plantations de café. 

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Puis nous nous arrêtons au Dunn's River falls. Nous remontons alors  les 600 pieds de chutes qui arrivent au bord de mer sur la plage. C'est assez acrobatique mais ça vaut vraiment le coup. 

 

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* Miami :

 Miami, et plus particulièrement Miami Beach est une ville fascinante. Le côté superficiel et luxueux d'Ocean Drive cotoie les quartiers plus populaires. Mais il est agréable en cette saison de bénéficier du soleil, des palmiers et de la mer même si on ne peut pas s'y baigner car l'Atlantique est encore trop froid en mars. 

--> South Miami Beach : Située sur une île et reliée au continent par différents ponts, SoBe pétille d'énergie et une culture jeune s'y développe. C'est ici qu'il faut dormir car bien plus agréable que le downtown. On peut se balader à pied le long d'Ocean drive avec ses dizaines de bars et restaurants branchés mais aussi emprunter les nombreux vélos à louer ( Décobike) et parcourir les quartiers Art déco où de nombreux bâtiments ont été construits au début du XXème siècle et découvrir certains édifices. 

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. Old city Hall : c'est un bâtiment de style méditerranéen reconstruit en 1927 après un ouragan dévastateur.

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. US post office : Chef d'oeuvre art déco des années 30 signé Howard Cheney. 

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. Holocaust Memorial : c'est un poignant hommage aux six millions de juifs exterminés par les nazis. Le mémorial est en pierre rose de Jérusalem. Au centre se trouve un bassin d'où émerge un bras tatoué d'un matricule d'Auschwitz auquel s'agrippent une centaine de victimes tourmentées.

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. Jungle Island : Ce magnifique parc animalier, crée en 1936, compte 3000 oiseaux mais aussi des orangs-outans, des tigres et des lions blancs, des reptiles dont un crocodile d'eau salé de 6m. Plusieurs spectacles avec les animaux sont joués. 

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--> Miami dowtown : Avec 5,5 millions d'habitants et 70% de sa population d'origine , Miami figure au septième rang des villes nord-américaines. Le centre-ville au bord du fleuve Miami est un centre d'affaires, de divertissement . C'est ici que nous pouvons admirer les gratte-ciels élancés sur la baie de Biscayne. Nous pouvons y trouver de nombreux bâtiments administratifs dont Dade County Building, autrefois l'immeuble le plus élevé au sud de Washington DC, aujourd'hui, siège de la cour d'assises et autres tribunaux et Gesu Church, plus ancienne église catholique de Miami.

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--> Little Havana : Ce quartier situé à l'ouest du dowtown renferme une grande majorité d'émigrés cubains. En effet, à partir de 1959, l'influence de centaines de ces émigrés a changé le visage de Miami. Un grand nombre a élu domicile dans ce quartier. Mais depuis peu, Little Havana a adopté Nicaraguayens, Honduriens et autres latino-américains. 

Lors de notre balade sur Calle Ocho, la principale artère, se déroulait un festival avec de nombreux stands, des scènes, des défilés de danseuses et danseurs, musiciens latino.

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-->  Vizcaya Museum and Gardens : au bord de la baie de Biscayne se situe une immense résidence bâtie en 1916 dans le style d'une villa Renaissance italienne pour l'industriel de Chicago James Deering. Les jardins à la française recèlent des statues précieuses, des pergolas, des fontaines ainsi qu'un casino et un labyrinthe.

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21 février 2013

3 lits pour 8

  Cette pièce, mise en scène par Jean-Luc Moreau nous permet de passer un bon moment. le scénario n'a rien d'exceptionnel, c'est assez bien joué. 

Comment Antoine et Natacha peuvent-ils mettre en péril l’équilibre de trois couples au cours de la même soirée, qui, prévue pour être festive, va vite devenir une catastrophe pour tous, jeunes et moins jeunes?

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12 février 2013

films FEVRIER 2013

* Django unchained

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Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs.

Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves…

Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche… Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie…

A voir : * * * * *

* Paulette

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Paulette vit seule dans une cité HLM de la banlieue parisienne. Avec sa maigre retraite, elle n’arrive plus à joindre les deux bouts. Lorsqu’un soir elle assiste à un curieux trafic en bas de son immeuble, Paulette y voit le signe du destin. Elle décide de se lancer dans la vente de cannabis. Après tout, pourquoi pas elle ? Paulette était pâtissière autrefois. Son don pour le commerce et ses talents de cuisinière sont autant d’atouts pour trouver des solutions originales dans l’exercice de sa nouvelle activité. Mais on ne s’improvise pas dealer !

A voir : * * * * *

* Happiness Therapy

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Voici une bonne comédie américaine, réalisée par David O.Russell et interprétée par Bradley Cooper et Jennifer Lawrence. J'étais un peu dubitatif au départ mais je me suis vite laissé emporter par le réalisme, le naturel de l'histoire et l'interprétation des acteurs, malgré quelques lourdeurs par moment. 

Ayant perdu sa maison, son travail et sa femme, Pat Solatano se retrouve obligé d’emménager chez ses parents après avoir passé huit mois dans un institut psychiatrique. Pat affiche pourtant un optimisme à toute épreuve. il est déterminé à se reconstruire et à renouer avec son ex-femme, malgré une séparation difficile. rapidement, il rencontre Tiffany, une jolie jeune femme ayant elle-même eu un parcours mouvementé. Tiffany propose d’aider Pat à reconquérir sa femme, à condition qu’il lui rende un service en retour... alors qu’un lien inattendu se forme entre eux, ils vont essayer de reprendre en main leurs existences et de redécouvrir les bons côtés de la vie.

 A voir: * * * * *

* Hitchcock

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Alfred Hitchcock, réalisateur reconnu et admiré, surnommé « le maître du suspense », est arrivé au sommet de sa carrière. A la recherche d’un nouveau projet risqué et différent, il s’intéresse à l’histoire d’un tueur en série. Mais tous, producteurs, censure, amis, tentent de le décourager.

Habituée aux obsessions de son mari et à son goût immodéré pour les actrices blondes, Alma, sa fidèle collaboratrice et épouse, accepte de le soutenir au risque de tout perdre.

 

Ensemble, ils mettent tout en œuvre pour achever le film le plus célèbre et le plus controversé du réalisateur : PSYCHOSE.

A voir : * * * * * 

* Flight.

  C'est un bon film de Robert Zemeckis, très sombre avec quelques pointes d'humour. Le début avec la scène du crash est époustouflant même si celle-ci ne me semble pas tout à fait réaliste. Il y a quelques longueurs mais l'ensemble est assez bien rythmé.

Whip Whitaker, pilote de ligne chevronné, réussit miraculeusement à faire atterrir son avion en catastrophe après un accident en plein ciel… L’enquête qui suit fait naître de nombreuses interrogations… Que s’est-il réellement passé à bord du vol 227 ? Salué comme un héros après le crash, Whip va soudain voir sa vie entière être exposée en pleine lumière.

A voir : * * * * * 

 

 

 

 

 

 

 

27 janvier 2013

GIGI

gigi1 Cette pièce de Colette et Anita Loos, mise en scène par Robert Guedj, vaut par l'interprétation de deux de ses comédiennes: Pascal Roberts et Axelle Abadie. C'est charmant, sympathique mais cette comédie manque un peu de souffle et de rythme.

Gigi a seize ans. Sa grand-tante Alicia , sa grand- mère, et sa mère, Andrée, petite chanteuse à l’Opéra Bouffe, l’élèvent avec tous leurs soins. Mais l’éducation prodiguée par ces trois femmes, pour être sévère n’en est que plus spéciale. La petite Gilberte est destinée à une société où les hommes peuvent donner et les femmes savent exiger.

gigi2

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